Cette problématique a émergé au début des années 1980, période à laquelle s’est généralisée la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Cette technique a l’avantage d’assurer une ventilation générale et permanente du logement (exigée par l’arrêté du 22 octobre 1969, tout en maîtrisant les débits d’extraction exigés par l’arrêté du 24 mars 1982.
C’est la prévention des risques et la sécurité des personnes qui sont à l’origine de cette question de cohabitation entre VMC et appareil gaz à tirage naturel. Il convient de vérifier que cette cohabitation n’entraine pas d’inversion de tirage, qui pourrait être à l’origine d’intoxications oxycarbonées pour les occupants.
L’article 11 de l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements laissait à penser que cette solution était tolérée. La condition à cette tolérance étant " que la dépression créée dans un logement par l'évacuation mécanique de l'air ne puisse entraîner d'inversion de tirage, notamment lors de l'allumage de certains foyers ". Mais cette ambigüité a été levée par la norme XP P 50-410 (NF DTU. 68.3), relative à l’installation des VMC.
La norme précise les obligations à respecter pour installer dans un même logement une VMC et une chaudière à gaz. L'installation de VMC peut coexister avec les appareils raccordés à un conduit de fumée à condition que l'appareil soit situé dans un local isolé des locaux ventilés par VMC (donc sans bouche d'extraction).
Textes réglementaires de référence
Source : Cegibat
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