L’alerte anti-intrusion est le service connecté le plus « populaire » : il équipe 21 % des logements. Suivent la vidéosurveillance (15 % des foyers équipés), le pilotage du chauffage (12 %), le pilotage des équipements à distance (11 %) et l’alerte en cas d’inactivité suspecte d’une personne âgée / handicapée (8 %).
Globalement, les services connectés donnent satisfaction : les Français équipés d’une alarme sont ainsi plus nombreux que les autres à se dire satisfaits de la sécurité de leur logement. De la même façon, ceux qui peuvent piloter à distance leurs équipements sont plus satisfaits de leur consommation énergétique (78 % vs 70 % pour la moyenne des répondants). Enfin, les Français qui possèdent un dispositif détectant les chutes ou l’inactivité d’une personne âgée/handicapée sont 1,5 fois plus nombreux à être satisfaits de l’adaptation de leur logement aux personnes âgées ou handicapées.
POUR POURSUIVRE SON ESSOR, LE LOGEMENT CONNECTÉ DEVRA NÉANMOINS SURMONTER DE SÉRIEUX OBSTACLES
Premier obstacle : le rapport coût / utilité perçue
Les Français ont du mal à percevoir l’utilité de certains services connectés. Ceux qui sont majoritairement jugés utiles répondent à un enjeu de protection du domicile ou des personnes, comme « être alerté en cas de fuite eau-gaz ou d’incendie » (85 %) et « surveiller à distance son logement contre les intrusions » (72 %), ou génèrent un bénéfice financier immédiat (« contrôler sa consommation en énergie » : 81 %).
Les nouveaux usages, qui font le « buzz » et annoncent une possible révolution de la vie à la maison, n’ont pas encore réussi à convaincre tous les Français de leur utilité. Ainsi, alors que les enceintes connectées font la une de l’actualité, seule une personne interrogée sur quatre les estime pour l’instant « utiles ».
Moins de la moitié des Français se déclarent prêts à investir dans des services connectés, même pour ceux jugés les plus utiles.